Ce projet consiste à aider les femmes à développer les cultures maraîchères, les pérenniser et ainsi améliorer l'équilibre alimentaire.
Origine du projet
Dans le Baol, le lieu de naissance du projet, l’effet conjugué de l’avancement du désert et du réchauffement climatique rend de plus en plus difficile l’exploitation des terres cultivables qui se détériorent. Ainsi, le projet porté cette année par l’association Terre de Solidarités est celui de l’autosuffisance alimentaire à travers le développement d’un périmètre arboricole et d’une pépinière. Atteindre cet objectif passe par la réalisation d’un chantier de réhabilitation de terres agricoles. De plus, ce projet, entend aussi porter les valeurs de promotion féminine. En effet, ce chantier se fera au bénéfice d’un GIE de 50 femmes originaires de la communauté rurale, l’association espérant que ces femmes puissent gagner en indépendance, notamment financière, à travers l’exercice de cette activité.
Présentation du projet
Chantier de réhabilitation de terres cultivables au bénéfice d'un groupement d’intérêt économique de 50 femmes du village agricole de Grand NDIA Communauté rurale de Baba garage, Département de Bambey, Région de Diourbel.
Le présent projet vise à créer une pépinière permanente et protégée, avec l’aide de personnes ressources expérimentées, en vue de disposer d’une large variété de plants. Il s’agit de fruitiers, d’espèces rares ou disparues ou en voie de l’être, de plantes médicinales utiles à la pharmacopée.
Ainsi des arbres de toutes sortes pourront être mis en place, entretenus, revendus, créant ainsi des revenus nouveaux destinés aux femmes, aux jeunes chargés de leur entretien. Certains seront utilisés pour les fruits et d’autres pour l’ombre, pour la lutte contre la sécheresse et l’érosion, mais aussi pour la décoration, la pharmacopée, le fourrage, le bois, la fertilisation du sol (création d’humus), la protection contre le vent et la conservation de l’humidité apportée par les rares pluies et l’arrosage.
Caractère innovant du projet
Réintroduction et protection d’arbres et arbustes dans une zone sahélienne où la pression dévastatrice du bétail en quête de nourriture impacte fortement l’environnement.
Introduction d’un projet pédagogique à caractère agricole et environnemental de concert avec les écoles et particulièrement le collège par la collaboration des professeurs de SVT.
(Le village agricole propose déjà des visites du site aux élèves et à leurs professeurs. Cette initiative remporte un vrai succès)
Modalités de réalisation :
La mise en place de la pépinière se fait en 2 étapes :
La première sera de produire sur place des plants en semant les graines en « sacs gaines » remplis de terreau (lot N°1)
Les éléments nécessaires et constitutifs du projet :
1 600 Semis prévus dans le Lot N°1
1000 Moringas,100 Baobabs,200 Anacardiers,100 Acacias albida,100 Seings,100 Sumps
La seconde sera d’acheter des jeunes pousses à Thiès et de les mettre en « sacs gaine »
500 Manguiers,500 Citronniers,200 Orangers,300 Anacardiers,100 Jujubiers,100 Goyaviers,200 Mélinas, 200 Mentalistes,100 Filaos,50 Tamariniers,50 Madds,50 Ditakhs,50 Citronniers greffés,100 Prosopis.
Le système d’irrigation pour les arbres se sera à l’aide de gaine Irrigasc :
La gaine IRRIGASC conduit l'eau et les nutriments en profondeur, directement aux racines.
Elle permet de :
Stimuler la croissance des racines ligneuses en apportant à la plante l'eau et les sels minéraux.
Conduire les racines dans les couches profondes du sol où la température est constante et permet ainsi une croissance continue des racines, même pendant la mauvaise saison.
Rendre les plantes plus résistantes, car les racines sont moins exposées aux facteurs défavorables dans les couches profondes du sol.
Ce système évite la perte par évaporation, puisque l'eau va directement aux racines.
A quoi servira l'argent collecté ?
L’argent collecté permettra l’achat du matériel nécessaire au développement du périmètre :
Plants, gaine irrigasc et matériels (seaux, pelle, brouettes…), grillage.
Au total, le projet se monte à 15000 €
Le pilotage du chantier sur place se fera avec l’aide d’un technicien agricole, du GIE de femmes et avec pour une partie des travaux la participation d'un groupe bénévoles membres de l’association.